De nouveaux projets européens en perspective, pour mieux protéger la santé animale et humaine

L’Anses participe à cinq nouveaux projets sélectionnés par le programme de recherche européen Horizon Europe. Certains ont commencé au premier semestre 2022, d’autres cet automne.

Le partenariat Parc

Le partenariat Parc (Partnership for the Assessment of Risks from Chemicals) est coordonné par l’Anses. Il a débuté le 1er mai 2022 et fédère 200 partenaires de 28 pays européens. D’une durée de sept ans, il vise à faire progresser la recherche, partager les connaissances et améliorer les compétences en évaluation des risques liés aux substances chimiques.

Le projet Spidvac

Le projet Spidvac (Improved control of priority animal diseases: Novel vaccines and companion diagnostic tests for African horse sickness, peste des petits ruminants and foot-and-mouth disease) est mené par l’institut allemand Friedrich Loeffler et co-coordonné par l’Anses. Il a débuté le 1er juillet 2022 pour trois ans et demi. Son objectif est de créer et d’améliorer des vaccins contre trois maladies animales qui risquent d’arriver prochainement en Europe et représentent une menace importante pour les élevages. Il s’agit de la peste équine, qui affecte les chevaux, de la fièvre aphteuse, qui touche les ruminants et de la peste des petits ruminants, qui contamine les moutons et les chèvres. Le projet réunit 13 partenaires.

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Harmoniser les données pour mieux connaître l’exposition réelle des européens aux substances chimiques

Le projet européen HBM4EU est la première initiative européenne de grande envergure visant à harmoniser les mesures d’exposition des citoyens aux substances chimiques et à évaluer les conséquences de cette exposition sur leur santé. Ayant débuté le 1er janvier 2017, il s’est achevé avec une réunion de clôture fin juin 2022. Retour sur les contributions de l’Anses, qui ont notamment permis de prioriser les substances à étudier et définir des valeurs repères associées aux risques sanitaires pour plusieurs substances.

Le projet « European Human Biomonitoring Initiative (HBM4EU) », ou « Initiative européenne de biosurveillance humaine » en français, a réuni plus de 100 institutions de 28 pays européens. L’Anses a participé à plusieurs volets de ce projet qui était cordonné par l’Agence allemande de l’environnement UBA et cofinancé par le programme européen « Horizon 2020 », et par les partenaires du projet. HBM4EU s’est intéressé aux études de biomonitoring (ou biosurveillance) humaine, c’est-à-dire aux concentrations en substances chimiques internes, retrouvées dans le sang, les urines ou les cheveux. « Les concentrations internes permettent de mieux connaître l’exposition réelle aux substances, car elles prennent en compte toutes les sources d’exposition, par l’air, l’alimentation, l’eau, le contact cutané, etc. » explique Farida Lamkarkach, cheffe de projet à l’unité Évaluation des valeurs de référence et des risques liés aux substances chimiques de la direction de l’évaluation des risques à l’Anses.

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La DGCCRF recadre l’utilisation des allégations nutritionnelles et de santé

Dans sa dernière enquête, l’administration a relevé que 60 % des places de marché sur internet contreviennent à la réglementation dans le domaine des compléments alimentaires en utilisant des allégations frauduleuses.

« Nombre de professionnels méconnaissent encore la réglementation applicable aux allégations thérapeutiques, nutritionnelles ou de santé ». C’est le constat de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) dans sa dernière enquête de 2020 sur les marketplaces des compléments alimentaires. Sur 75 opérateurs contrôlés et 130 visites, 60 % ne sont pas en conformité avec la réglementation, en particulier sur les allégations qui doivent figurer sur une liste positive (règlement CE n° 1924/2006).

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Grippe aviaire : un nombre sans précédent de cas cet été en Europe

Un nombre sans précédent de détections du virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) ont été signalées chez des oiseaux sauvages et domestiques de juin à septembre en Europe, selon le dernier bilan compilé par l’EFSA, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies et le laboratoire de référence de l’UE. Au cours des années précédentes, aucun ou seuls quelques cas avaient été détectés durant la période estivale. L’ensemble de la saison 2021-2022 d’IAHP a donc généré l’épidémie la plus importante observée à ce jour en Europe.

Entre le 11 juin et le 9 septembre 2022, 788 détections de virus de l’IAHP ont été signalées dans 16 pays de l’UE/EEE et au Royaume-Uni, dont 56 chez des volailles et respectivement 22 et 710 chez des oiseaux captifs et sauvages. La persistance inhabituelle du virus chez les oiseaux sauvages s’est poursuivie pendant tout l’été et a été observée dans 15 pays européens. Le virus a atteint des colonies de reproduction d’oiseaux de mer sur la côte nord de l’Atlantique, provoquant une mortalité massive, en particulier en Allemagne, en France, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni.

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Consultation publique sur les nitrosamines dans les aliments : explication du projet d’avis scientifique

Les nitrosamines (ou plus formellement les N-Nitrosamines) sont des composés chimiques qui peuvent se former dans les aliments suite à leur préparation ou leur transformation. Elles ont été identifiées dans plusieurs types de denrées alimentaires telles que des produits de charcuterie, du poisson transformé, du cacao, de la bière ou d’autres boissons alcoolisées. Les nitrosamines peuvent également se retrouver dans divers autres aliments tels que la viande cuite, les légumes transformés, les céréales, le lait et les produits laitiers ou encore les aliments fermentés, marinés au vinaigre ou épicés. Certaines nitrosamines sont génotoxiques (susceptibles d’endommager l’ADN) et cancérigènes (susceptibles de provoquer un cancer). Le projet d’avis scientifique de l’EFSA évalue les risques pour la santé publique liés à la présence de nitrosamines dans les aliments.

La professeure Bettina Grasl-Kraupp est la présidente du groupe de travail dédié du groupe scientifique de l’EFSA sur les contaminants de la chaîne alimentaire (CONTAM) qui a rédigé l’avis sur les nitrosamines, actuellement soumis à une consultation publique jusqu’au 22 novembre 2022.

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PAT Zerbaz extrait les molécules des plantes de La Réunion par les racines

Dans une serre du sud de l’île, PAT Zerbaz exploite un brevet de la société nancéenne Plant Advanced Technologies pour extraire des principes actifs se trouvant dans les racines de certaines plantes, notamment des espèces endémiques de La Réunion.
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Biomasse : les pouvoirs publics proposent d’assouplir le recours à certains broyats de déchets de bois

Le ministère de la Transition écologique met en consultation un projet d’arrêté fixant les critères de sortie du statut de déchet pour certains broyats de déchets de bois. Le texte encadre, en particulier, l’utilisation de broyats de déchets verts dans les installations de combustion consommant de la biomasse ou certains déchets de bois (rubrique ICPE 2910-A) dans les installations d’une puissance thermique supérieure à 50 mégawatts (rubrique 3110).
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Empreinte carbone des bâtiments : « Les matériaux bio-sourcés répondent à cet élément essentiel »

La part des produits bio-sourcés ou géo-sourcés dans les matériaux de construction dépasse le seuil du 1 %. Mais pour Laurent Arnaud, du Cerema, viser les 10 % d’ici à 2030 est indispensable pour atteindre la neutralité carbone.
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La ville de Lunéville va créer un réseau de chauffage urbain 100% bois-énergie

La Ville de Lunéville a confié à Dalkia la construction, le financement et l’exploitation de son nouveau réseau de chaleur à bois pour une durée de 25 ans, à travers la société de projet « L’énergie Lunéville ». Et Exit le gaz en appoint, le futur réseau sera alimenté à 100% par du bois, une première en France pour un réseau de chaleur de cette importance.

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Appel à projets : « Innover pour réussir les transitions agroécologique et alimentaire »

L’appel à projets « Innover pour réussir les transitions agroécologique et alimentaire » vise les projets de recherche, développement et innovation liés à l’une des deux ou aux deux thématiques suivantes : Innover pour réussir la transition agroécologique et Besoins alimentaires de demain. Ces thématiques correspondent aux deux appels à projets éponymes clos en juin 2022.
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