Harmoniser les données pour mieux connaître l’exposition réelle des européens aux substances chimiques

Le projet européen HBM4EU est la première initiative européenne de grande envergure visant à harmoniser les mesures d’exposition des citoyens aux substances chimiques et à évaluer les conséquences de cette exposition sur leur santé. Ayant débuté le 1er janvier 2017, il s’est achevé avec une réunion de clôture fin juin 2022. Retour sur les contributions de l’Anses, qui ont notamment permis de prioriser les substances à étudier et définir des valeurs repères associées aux risques sanitaires pour plusieurs substances.

Le projet « European Human Biomonitoring Initiative (HBM4EU) », ou « Initiative européenne de biosurveillance humaine » en français, a réuni plus de 100 institutions de 28 pays européens. L’Anses a participé à plusieurs volets de ce projet qui était cordonné par l’Agence allemande de l’environnement UBA et cofinancé par le programme européen « Horizon 2020 », et par les partenaires du projet. HBM4EU s’est intéressé aux études de biomonitoring (ou biosurveillance) humaine, c’est-à-dire aux concentrations en substances chimiques internes, retrouvées dans le sang, les urines ou les cheveux. « Les concentrations internes permettent de mieux connaître l’exposition réelle aux substances, car elles prennent en compte toutes les sources d’exposition, par l’air, l’alimentation, l’eau, le contact cutané, etc. » explique Farida Lamkarkach, cheffe de projet à l’unité Évaluation des valeurs de référence et des risques liés aux substances chimiques de la direction de l’évaluation des risques à l’Anses.

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La DGCCRF recadre l’utilisation des allégations nutritionnelles et de santé

Dans sa dernière enquête, l’administration a relevé que 60 % des places de marché sur internet contreviennent à la réglementation dans le domaine des compléments alimentaires en utilisant des allégations frauduleuses.

« Nombre de professionnels méconnaissent encore la réglementation applicable aux allégations thérapeutiques, nutritionnelles ou de santé ». C’est le constat de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) dans sa dernière enquête de 2020 sur les marketplaces des compléments alimentaires. Sur 75 opérateurs contrôlés et 130 visites, 60 % ne sont pas en conformité avec la réglementation, en particulier sur les allégations qui doivent figurer sur une liste positive (règlement CE n° 1924/2006).

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Grippe aviaire : un nombre sans précédent de cas cet été en Europe

Un nombre sans précédent de détections du virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) ont été signalées chez des oiseaux sauvages et domestiques de juin à septembre en Europe, selon le dernier bilan compilé par l’EFSA, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies et le laboratoire de référence de l’UE. Au cours des années précédentes, aucun ou seuls quelques cas avaient été détectés durant la période estivale. L’ensemble de la saison 2021-2022 d’IAHP a donc généré l’épidémie la plus importante observée à ce jour en Europe.

Entre le 11 juin et le 9 septembre 2022, 788 détections de virus de l’IAHP ont été signalées dans 16 pays de l’UE/EEE et au Royaume-Uni, dont 56 chez des volailles et respectivement 22 et 710 chez des oiseaux captifs et sauvages. La persistance inhabituelle du virus chez les oiseaux sauvages s’est poursuivie pendant tout l’été et a été observée dans 15 pays européens. Le virus a atteint des colonies de reproduction d’oiseaux de mer sur la côte nord de l’Atlantique, provoquant une mortalité massive, en particulier en Allemagne, en France, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni.

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Consultation publique sur les nitrosamines dans les aliments : explication du projet d’avis scientifique

Les nitrosamines (ou plus formellement les N-Nitrosamines) sont des composés chimiques qui peuvent se former dans les aliments suite à leur préparation ou leur transformation. Elles ont été identifiées dans plusieurs types de denrées alimentaires telles que des produits de charcuterie, du poisson transformé, du cacao, de la bière ou d’autres boissons alcoolisées. Les nitrosamines peuvent également se retrouver dans divers autres aliments tels que la viande cuite, les légumes transformés, les céréales, le lait et les produits laitiers ou encore les aliments fermentés, marinés au vinaigre ou épicés. Certaines nitrosamines sont génotoxiques (susceptibles d’endommager l’ADN) et cancérigènes (susceptibles de provoquer un cancer). Le projet d’avis scientifique de l’EFSA évalue les risques pour la santé publique liés à la présence de nitrosamines dans les aliments.

La professeure Bettina Grasl-Kraupp est la présidente du groupe de travail dédié du groupe scientifique de l’EFSA sur les contaminants de la chaîne alimentaire (CONTAM) qui a rédigé l’avis sur les nitrosamines, actuellement soumis à une consultation publique jusqu’au 22 novembre 2022.

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FAQ : Critères d’évaluation des risques liés aux plantes produites par mutagénèse dirigée, cisgénèse et intragénèse

Dans une déclaration publiée aujourd’hui, les scientifiques de l’EFSA ont proposé six critères pour l’évaluation des risques associés à des plantes produites à l’aide des techniques génomiques de mutagenèse dirigée, cisgenèse et intragenèse. La Commission européenne a sollicité cet avis scientifique pour étayer son initiative politique en cours sur les nouvelles techniques génomiques.

  1. La mutagénèse dirigée, la cisgénèse et l’intragénèse, c’est quoi ?

Ce sont des techniques de génie génétique, c’est-à-dire des processus qui modifient la structure génétique d’un organisme en modifiant, en supprimant ou en introduisant de l’ADN.

  • La mutagénèse dirigée est un terme générique utilisé pour décrire des techniques qui induisent une ou des mutations spécifiques dans des emplacements ciblés du génome. Les changements se produisent sans insertion de matériel génétique.
  • La cisgénèse fait référence à la modification du matériel génétique d’un organisme avec une séquence d’ADN de la même espèce ou d’une espèce étroitement apparentée. La nouvelle séquence contient une copie exacte de la séquence déjà présente dans la réserve génétique des phytotechniciens ; ce réservoir constitue l’ensemble de toutes les informations génétiques pour une espèce donnée disponible pour une utilisation par les sélectionneurs.
  • L’intragénèse fait référence à la modification du matériel génétique d’un organisme à l’aide d’une combinaison de différentes séquences de la même espèce ou d’une espèce étroitement apparentée. La nouvelle séquence contient un copie réorganisée de séquences déjà présentes dans le réservoir génétique des sélectionneurs.

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La baisse des ventes de viande ne profite pas aux substituts végétaux

Les achats des ménages de viande chutent cette année, mais les ventes d’alternatives végétales à la viande ne bondissent pas pour autant.

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Création d’une filière légumes secs : Bonduelle et Euralis partenaires

La coopérative Euralis et le groupe Bonduelle ont signé un partenariat pour la création d’une filière légumes secs. L’ambition pour cette première campagne est de planter 1 000 ha de légumes secs pour 2023 (majoritairement lentilles et haricots secs).

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PAT Zerbaz extrait les molécules des plantes de La Réunion par les racines

Dans une serre du sud de l’île, PAT Zerbaz exploite un brevet de la société nancéenne Plant Advanced Technologies pour extraire des principes actifs se trouvant dans les racines de certaines plantes, notamment des espèces endémiques de La Réunion.
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Bel table sur les protéines issues de la fermentation de la biomasse

Le groupe fromager entame une collaboration avec Superbrewed Food pour développer une ligne de produits fromagers incorporant des protéines issues de la fermentation de la biomasse dans ses recettes.
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Biomasse : les pouvoirs publics proposent d’assouplir le recours à certains broyats de déchets de bois

Le ministère de la Transition écologique met en consultation un projet d’arrêté fixant les critères de sortie du statut de déchet pour certains broyats de déchets de bois. Le texte encadre, en particulier, l’utilisation de broyats de déchets verts dans les installations de combustion consommant de la biomasse ou certains déchets de bois (rubrique ICPE 2910-A) dans les installations d’une puissance thermique supérieure à 50 mégawatts (rubrique 3110).
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