Comment lutter contre les cinq principales bactéries responsables des intoxications alimentaires en France

Malgré les avancées sanitaires, les progrès en évaluation et gestion du risque, les infections par des bactéries (productrices de toxines pour certaines), des virus ou des parasites suite à la consommation d’un aliment contaminé continuent de toucher des millions de personnes chaque année dans le monde. En France, ce sont près de 16 000 cas de « toxi-infections d’origine alimentaire » qui ont été enregistrés en 2019.

Si la crise du Covid a provoqué une baisse temporaire du nombre de zoonoses (maladies dues à des pathogènes qui se transmettent de l’animal à l’humain), la tendance générale est à la hausse. Les principaux agents pathogènes restent généralement les mêmes, comme l’indique le dernier rapport de l’EFSA (European Food Safety Authority). En 2020, il s’agissait des bactéries :

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Les technologies de l’industrie 4.0 au service des nouvelles tendances alimentaires

Dans un article publié en août 2022 dans la revue Frontiers in Nutrition, les auteurs s’intéressent aux technologies de la quatrième révolution industrielle et à leurs contributions aux nouvelles tendances alimentaires. Parmi celles-ci, la prise de conscience par les consommateurs des impacts de leur alimentation sur l’environnement et sur le bien-être animal se traduit par le développement des régimes végétaliens, végétariens ou flexitariens. Outre les aliments d’origine végétale, les auteurs identifient plusieurs productions émergentes (à base d’insectes, méduses, algues, etc.) pouvant être des alternatives aux protéines animales ou présentant un moindre impact environnemental (agricultures cellulaire et verticale, réutilisation des déchets et des sous-produits alimentaires, etc.). Plusieurs avancées scientifiques et techniques issues de l’industrie 4.0 (impression 3D, génie génétique, intelligence artificielle, objets connectés, etc.) offrent des opportunités pour améliorer l’adoption de ces alternatives par les consommateurs. Elles agissent notamment sur les qualités sensorielles, les propriétés nutritives ou le coût des aliments concernés.

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La contribution décisive de la fertilité des sols à la sécurité alimentaire

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a organisé, en juillet 2022, un symposium sur l’impact de la fertilité des sols sur les systèmes alimentaires, l’environnement et le changement climatique. Les sols permettent la production de 95 % de notre alimentation (99 % des calories, 93 % des protéines), expliquant certainement l’intérêt pour cet événement qui a rassemblé 7 700 participants originaires de 100 pays. Il s’est appuyé sur une publication, Soils for nutrition: state of the art, dont il a adopté la structure et qui a été présentée au cours de la première journée.

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Chancerelle mise sur l’analyse sensorielle

La conserverie dresse le bilan de la mise en place de son panel interne déployé en 2020. Adopté par les collaborateurs, il s’agit aujourd’hui d’un outil d’analyse de la production et d’aide à la décision à part entière.

a Maison Chancerelle a mis en place en 2020 un panel interne de dégustateurs. L’entreprise familiale basée à Douarnenez (29) voulait gagner en expertise dans l’évaluation sensorielle de ses conserves de poisson en disposant d’un groupe de salariés formés et en s’appuyant sur une méthode normalisée reconnue. Deux ans et un investissement de 50 000 euros auront été nécessaires pour déployer ce projet piloté par Benoît Rivier, responsable assurance qualité. « En acquérant un certain nombre de notions propres à l’évaluation sensorielle, nos dégustateurs entraînés peuvent mesurer la qualité organoleptique d’une recette, faire évoluer un process ou encore mettre en évidence des problèmes de déviations organoleptiques », indique Benoît Rivier, qui précise que ces participants utilisent un vocabulaire commun ainsi qu’une échelle d’intensité partagée sur lesquels ils se sont accordés.

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Le « veau responsable » Tendriade obtient la certification environnementale de niveau 2

La filiale du groupe néerlandais Van Drie formalise ses engagements en faveur de l’environnement et positionne son offre en phase avec les exigences de la loi Egalim.

A l’occasion du salon Space, qui s’est tenu à Rennes (35) du 13 au 15 septembre 2022, Tendriade (groupe Van Drie France) a annoncé la reconnaissance d’équivalence au niveau 2 de la certification environnementale (CE2) pour sa « Charte Environnement Le Veau Responsable ». Cette certification lui a été accordée par l’organisme indépendant Certis. Elle vient couronner une transition amorcée il y a plusieurs années et consolidée par un fonctionnement intégré : de l’alimentation à l’élevage de veaux en partenariat avec les éleveurs, à la commercialisation d’une large gamme de produits frais et surgelés. Cette organisation en autonomie apporte une traçabilité totale et une maîtrise complète de la qualité de l’offre, tout en garantissant le respect de bonnes pratiques en faveur du bien-être animal et de l’environnement.

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Bioplastiques : Lactips inaugure sa première unité de production industrielle

Lactips, producteur de plastique à partir de caséine, vient d’inaugurer son unité de production industrielle dans la Loire.

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Tests encourageants sur un traitement contre le cancer du poumon issu de la mélasse de betterave

Les essais pré-cliniques de la molécule HEI3090, potentiel traitement pour le cancer du poumon, se sont achevés en septembre 2022 avec succès. Cette molécule, issue de la mélasse de betterave, a été synthétisée par le laboratoire Sustainable chemistry de l’école d’ingénieurs Junia.

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Le bioGNV, carte à jouer pour les unités de méthanisation non raccordées au réseau

Une étude du potentiel de développement du BIOGNV agricole et territorial réalisée par la cabinet Akajoule pour l’ADEME montre comment les unités de méthanisation non raccordées au réseau de gaz naturel ont un rôle à jouer dans la production d’un carburant renouvelable en France : le bioGNV.

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Vers une évaluation environnementale des produits biosourcés

La fibre de lin apparaît comme une matière première appropriée dans le déploiement d’une bioéconomie, à savoir l’économie des bio-ressources. A travers l’analyse de cycle de vie d’un matériau de renforcement biosourcé à partir de fibre de lin, une étude a établi les impacts environnementaux de sa production. Ces travaux ont été menés par les laboratoires de chimie agro-industrielle (Toulouse INP, INRAE) et Toulouse biotechnology institute (INSA, INRAE, CNRS) du centre INRAE Occitanie-Toulouse.

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D’ici à 2050, une concurrence entre méthanisation et besoins de l’élevage est à prévoir

« La biomasse disponible prise dans son ensemble, à l’échelle nationale, paraît suffisante à l’heure actuelle et semble laisser une marge de croissance à la méthanisation », affirment les experts de l’Établissement national des produits de l’agriculture et de la mer (FranceAgriMer). Leur dernier rapport, publié au cours du mois d’août, analyse le gisement actuel et futur de biomasse agricole fermentescible (effluents d’élevage, résidus de culture,…
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