INOVAL 2022 – Rencontre avec le finaliste : Samy NASTUZZI

INNOVATION : BRIC A VRAC, grâce à leur gamme de machines automatiques et connectées propose une solution innovante rendant obsolètes les emballages du quotidien en améliorant l’expérience de la vente en vrac (produits non préemballés). www.bricavrac.com

INOVAL 2022 – Rencontre avec le finaliste : Franck BELLACA

INNOVATION : GRAND EST QUALITE VIANDES, pour répondre aux attentes sociétales et garantir à la fois : une juste rémunération des éleveurs, une bonne gestion environnementale, le bien-être animal et la satisfaction du consommateur s’est lancé dans 2 innovations complémentaires : le déploiement du Label Rouge Viande du Terroir Lorrain et la certification Environnementale Haute Valeur Environnementale. www.viande-terroir.fr

Appel à Manifestation d’Intérêt – Filière Protéines végétales

Appel à des entreprises ayant des besoins d’innovation ou souhaitant développer des projets dans la filière des protéines végétales.

Pour favoriser les collaborations entre entreprises et laboratoires académiques et accélérer les projets de la filière, la recherche académique dispose d’un large panel de compétences et d’outils.

Vous souhaitez par exemple,

  • Optimiser les performances de vos variétés et pratiques culturales
  • Développer ou optimiser des produits à base de protéines végétales, répondre à l’enjeu de l’acceptabilité sensorielle
  • Extraire des protéines ou composés d’intérêt, valoriser vos co-produits

Si vous êtes intéressés par l’une de ces problématiques, merci de remplir le formulaire via ce lien afin que nous puissions échanger pour comprendre votre problématique et pouvoir vous orienter vers les experts les plus pertinents.

Votre contact pour toutes demandes/questions :

Olivier FABRE
Responsable du pôle technique et ressources
Téléphone : 06.18.74.07.26 / 03.83.44.08.79
E-mail : olivier.fabre@iaa-lorraine.fr

INOVAL 2022 – Rencontre avec les finalistes : Camille et Vincent CONTAL

INNOVATION : Les 4 Farmers (Atelier Contal), en mai 2021, ils ont décidé de créer des « cuillères à croquer » à la farine de lentilles vertes certifiées bio et certifiées sans gluten (AFDIAG) pour accompagner les apéritifs dînatoires et les desserts. C’est bon, c’est bio, c’est sans gluten, facile à garnir, facile à manger et en direct du producteur du Grand Est. www.atelier-contal.fr

 

Protégé : ANIA – Webinaire : Transition écologique et Aides publiques – le 1er juillet prochain de 8h30 à 9h30

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Atelier de Formation – Démarche Merchandising PME Régionale – le 5 juillet prochain

ATELIER FORMATION Démarche Merchandising PME Régionale

Mardi 5 juillet 2022

Matin (présentiel, Paris) ou après midi (visio)

Avec : Sébastien Tourné, PDG de l’Agence CROSS, numéro 1 français du conseil en merchandising depuis 1994

Cet atelier fait suite à la visio du 19 mai sur le thème « QUELLES DEMARCHES MERCHANDISING POUR LES PRODUITS REGIONAUX ? STRATEGIES ET PISTES CONCRETES »

 

A l’issue de cette session, les participants pourront :

  • Choisir leur stratégie merchandising-univers région / produit régional dans la catégorie / intégration dans les segments
  • Analyser la structure merchandising de la catégorie cible
  • Proposer une solution cohérente et argumentée aux enseignes
  • Evolution du métier de commercial, posture, expertise nécessaire

 

Participants : entreprises adhérentes aux ARIA

 

Programme complet : cliquer ici

Inscription : cliquer ici à renvoyer avant le 29 juin 2022 (places limitées) à b.hamel@area-centre.org

Contact 

ARIA Grand Est : jtrobichon@club-i3a.fr – tel 06 89 17 64 08

Protégé : ANIA – [Affaires sociales] – Newsletter sociale n°9

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Protégé : ANIA – [ Alimentation Saine Sûre Durable et Accessible ] Point d’information hebdomadaire n° 148

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ANIA – [ Veille Média et CP ANIA ] – Actualités du 30 mai au 3 juin 2022

Vous trouverez via ce lien les prochains rendez-vous ANIA FORMATIONS et via ce lien le Save The Date matinale ingrédients alimentaires 07/0/72022


Ci-dessous une veille média réalisée par l’ANIA.

 

GOUVERNEMENT – POLITIQUE

Journal Officiel – 01/06/2022 : Décret n° 2022-840 relatif aux attributions du ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire

AFP – 02/06/2022 : Transition écologique et énergétique, les nouvelles attributions ministériellesLes attributions et grandes lignes de la politique de chaque ministère ont été publiées jeudi au Journal officiel, répartissant notamment les tâches entre les ministères de la Transition écologique et de la Transition énergétique qui restent étroitement liés. Amélie de Montchalin, à la Transition écologique et à la Cohésion des territoires, et Agnès Pannier-Runacher, à la Transition énergétique,se partagent les attributions de Barbara Pompili, ancienne ministre de la Transition écologique, mais aussi de Jean-Baptiste Djebbari, l’ex-ministre des transports.  Amélie de Montchalin hérite notamment des questions de développement durable, de la protection de la biodiversité, de l’aménagement et de la lutte contre l’étalement urbain. Les questions de qualité du logement, d’efficacité énergétique et de lutte contre l’habitat indigne – auparavant rassemblées dans un ministère du Logement – lui reviennent également. La politique de rénovation et de performance énergétiques des bâtiments reste à cheval entre les deux ministères. Conjointement avec le ministre de la Transition énergétique, la ministre de la Transition écologique prévoit aussi « l’adaptation au changement climatique, à la qualité de l’air et la réglementation technique des véhicules ». De son côté, Agnès Pannier-Runacher définit et met en oeuvre « la politique de l’énergie, afin, notamment, d’assurer la sécurité d’approvisionnement et l’accès à l’énergie, de lutter contre le changement climatique et de promouvoir la transition énergétique ». Dans le détail, elle « prépare et met en oeuvre la politique de réduction des émissions de gaz à effet de serre » et « promeut une gestion durable des ressources rares en matière minière ». C’est elle qui prend l’autorité sur la direction générale de l’énergie et du climat, qu’elle partage avec Amélie de Montchalin sur les questions de changement climatique, de qualité de l’air et de réglementation technique des véhicules.AFP – 02/06/2022 : Le décret attribuant la sécurité alimentaire au ministère de l’AgricultureLa police unique prenant en charge les contrôles de sécurité alimentaire et placée sous la tutelle du ministère de l’Agriculture est désormais réalité, après la publication jeudi du décret d’attribution et des grandes lignes de la politique de chaque ministère au Journal officiel. Cette police, qui va intégrer une partie des agents de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) avait été annoncée le 12 mai, en réponse aux scandales alimentaires concernant les pizzas Buitoni et les chocolats Kinder. Les décrets précisent cependant que la DGCCRF reste bien sous le contrôle du ministère de l’Economie et des Finances, « sous réserve des compétences du ministre de l’Agriculture en matière de contrôle de la sécurité alimentaire », est-il précisé. La direction voit également ses missions placées en partie sous la tutelle du ministère de la Transition écologique, qui peut en disposer dans le cadre de ses politiques. Pour le syndicat Solidaires CCRF & SCL, « cette décisions arbitraire annonce le dépeçage à venir de cette direction dont le personnel est chargé de la protection du consommateur », estimant dans un communiqué que « la DGCCRF sert de bouc émissaire aux défaillances répétées de géants de l’industrie agro-alimentaire ».  Il s’agit d’une évolution importante pour la DGCCRF, jusqu’ici sous la tutelle exclusive de Bercy, mais qui intervient après les récents scandales alimentaires.

MATIERES PREMIERES ET INFLATION

AFP – 29/05/2022 : Le projet de loi sur le pouvoir d’achat présenté au Conseil des ministres le 29 juin

AFP – 30/05/2022 : Inflation: la France devrait sortir du pic « fin 2023 », estime Le MaireL’inflation a connu une nouvelle accélération en France en mai, à 5,2% sur un an, selon la première estimation de l’Insee, dépassant ainsi pour la première fois depuis septembre 1985 la barre des 5%. Passé ce pic, « nous aurons ensuite un niveau d’inflation structurellement plus élevé, autour de 2%, en raison de la régionalisation des chaînes de valeurs et du coût très élevé de la transition énergétique », poursuit le ministre. « Le combat contre l’inflation doit être mené par tous. Les entreprises – et certaines le font déjà – peuvent aussi participer, en mobilisant des outils de partage de la valeur comme la prime Macron, la participation ou l’intéressement », complète Bruno Le Maire. « Celles qui ont les marges de manœuvre suffisantes peuvent aussi augmenter les salaires. Elles peuvent aussi faire baisser les prix », ajoute-t-il.

AFP – 31/05/2022 : Cahiers, papier toilette, carton… Pourquoi le prix du papier augmenteBFM – 01/06/2022 : Le pack de cristaline, produit le plus vendu en France va connaître sa première inflation en 20 ans

AFP – 02/06/2022 : Oeufs : sans repreneur d’ici l’automne, Matines arrêtera ses activités

AFP – 03/06/2022 : Timide baisse des prix alimentaires mondiaux, le blé toujours en hausse, selon la FAOLes prix mondiaux des denrées alimentaires refluent légèrement en mai pour le deuxième mois consécutif, à l’exception de ceux du blé qui continuent de s’envoler, a annoncé vendredi l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).Après un record au mois de mars du fait de la guerre en Ukraine, l’indice FAO des prix alimentaires, qui suit la variation mensuelle des cours internationaux d’un panier de produits alimentaires de base, se contracte de 0,6% sous l’effet notamment d’une baisse de prix des huiles végétales. Après 100 jours d’un conflit qui a déstabilisé marchés et chaînes d’approvisionnement dans le monde entier, cet indice FAO s’élève à 157,4 points, avec 22,8% de hausse enregistrée sur un an depuis mai 2021, indique l’organisation. Denrée stratégique, le blé enregistre une augmentation de prix de 5,6% en mai: une hausse notamment liée « à l’annonce d’un embargo sur les exportations par l’Inde, à des inquiétudes sur les conditions des cultures dans plusieurs pays exportateurs majeurs », et à une réduction des prévisions de production de céréales en Ukraine. Sur un an, la céréale, dont Russie et Ukraine assuraient 30% du commerce mondial, a vu son prix augmenter de 56,2%.  L’indice FAO des huiles végétales recule dans le même temps de 3,5%, sous l’effet d’une baisse des prix de l’huile de palme, du tournesol, du soja ou du colza, « en partie en raison de la levée de l’interdiction d’exportation temporaire imposée par l’Indonésie sur l’huile de palme ».  L’organisation prévoit également une « baisse probable » de la production céréalière mondiale en 2022 – la première en l’espace de quatre ans – qui tomberait à 2,7 milliards de tonnes, 16 millions en dessous de la production record estimée pour 2021.   « La baisse la plus importante est prévue pour le maïs, suivi du blé et du riz, tandis que la production d’orge et de sorgho devrait augmenter ». Ces prévisions sont fondées sur l’état des cultures déjà en terre et sur les intentions de semis.  L’Ukraine devrait voir sa production de blé baisser de 40% pour la saison 2022-23 et ses exportations chuter de moitié, à environ 10 millions de tonnes, selon l’Association céréalière d’Ukraine. La récolte de maïs est elle estimée en baisse de 30%, avec une capacité prévisionnelle d’exportation de 15 millions de tonnes.

UKRAINE

AFP – 01/06/2022 : Guerre en Ukraine : l’ONU appelle à des mesures pour juguler la crise alimentaire

AFP – 01/06/2022 : L’espoir de « corridors maritimes » en mer Noire fait refluer blé et maïs

ECONOMIE

Les Echos – 02/06/2022 : La baisse des impôts de production reprendra dès 2023, promet Le MaireL’engagement d’Emmanuel Macron de poursuivre la baisse des impôts qui pèsent sur la production sera mis en oeuvre dès l’année prochaine, affirme le ministre de l’Economie et des Finances. Il serait plutôt favorable à la suppression en une seule fois de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), pour 7 milliards d’euros.

EMPLOI – SOCIAL

Le Figaro – 30/05/2022 : Hotellerie-restauration : le casse-téte de la pénurie de main d’œuvreLa grande démission des salariés de l ‘ hôtellerie et de la restauration n’en finit pas de faire des ravages. Dans tous les départements, il manque du personnel. Certes, depuis des années, les professionnels du tourisme peinent à recruter mais jamais ils n’avaient souffert d’une telle pénurie de main-d’œuvre. La pandémie est passée par là, minant l’attractivité de métiers difficilement conciliables avec une vie de famille. Après des mois d’inactivité – à cause des fermetures administratives – beaucoup de salariés n’avaient pas repris le travail. Mais contrairement à ce qu’espéraient les employeurs il y a tout juste un an – à la fin du second confinement – beaucoup ne sont pas revenus du tout. Ils ont changé d’activité, voire de vie. La situation est d’autant plus problématique que, depuis quelques mois, la demande est bien plus forte que prévu. Pour les hôtels comme les bars et les restaurants, la fréquentation est dopée par la reprise du tourisme, l’envie de faire la fête et de se retrouver. La saison estivale s’annonçant très bonne, le manque de salariés tourne au casse-tête. « Nous sommes prêts à accueillir tout type de profil que nous pouvons former, jeunes et moins jeunes, chômeurs de longue durée … » déclare Roland Héguy , Président de l’ UMIH.Les Echos – 31/05/2022 : Les rémunérations de la grande distribution en première ligne

ECOLOGIE – ENVIRONNEMENT

Les Echos – 02/06/2022 : Climat : seuls 10 % des engagements mondiaux ont été atteints 

Les Echos – 03/06/2022 : Deux tiers des Français doutent de l’engagement écologique du présidentUn Français sur deux place au même rang la défense du pouvoir d’achat et la transition écologique, selon un sondage Elabe pour « Les Echos ». C’est moins qu’en 2019. Les deux tiers de personnes interrogées ne sont pas convaincues par le nouveau gouvernement et sa priorité affichée à la planification écologique.

AFP – 03/06/2022 :  Troisième printemps le plus sec, sécheresse des sols au niveau de mi-juilletÀ l’échelle de la France, l’indice d’humidité des sols atteint ainsi au 1er juin une valeur habituellement rencontrée à la mi-juillet selon Météo France. Et la situation pourrait s’aggraver. Dans un contexte de réchauffement de la planète qui accentue la fréquence, l’intensité et la durée des sécheresses, Météo-France table ainsi sur un été (juin-juillet-août) chaud et sec.

NUTRITION – SANTE

AFP – 30/05/2022 : Paris vise deux repas végétariens par semaine dans ses cantinesLa Ville de Paris veut imposer deux repas végétariens par semaine et une alternative végétarienne pour les trois autres jours dans ses restaurants collectifs d’ici 2027, un horizon trop lointain pour les alliés écologistes de la maire PS Anne Hidalgo. « L’objectif, c’est 40% d’alimentation végétarienne dans la restauration collective parisienne », a expliqué à l’AFP l’adjointe (PS et apparentés) à l’alimentation durable, Audrey Pulvar, qui doit présenter mardi son plan pour les cinq prochaines années. Parmi les 21 gestionnaires de ces 1.300 cantines parisiennes (scolaires mais aussi restaurants solidaires, Ehpad, personnel de la Ville…) qui servent 30 millions de repas par an, « tous ne sont pas au même niveau d’avancement », explique Mme Pulvar.  Les élus écologistes réclament eux une mise en place de cette mesure dès début 2023 et demandent un « calendrier précis de mise en oeuvre du plan ». « Plus tôt (les gestionnaires) y arrivent, mieux c’est », leur répond l’ancienne journaliste pour qui l’objectif de cette mesure est triple:– réduire l’empreinte carbone de la Ville,– mieux respecter la diversité des régimes alimentaires,– dégager des marges de manœuvre financière pour que les gestionnaires puissent acheter pour les autres repas carnés des aliments de meilleure qualité.La mairie veut également passer de 53% d’aliments biologiques et durables utilisés aujourd’hui dans sa restauration collective – contre 8% en 2008 – à 100% en 2027, dont 50% produits à moins de 250 km de la capitale.  « L’enjeu, c’est de faire de l’Ile-de-France une terre nourricière » grâce à l’action AgriParis, futur opérateur de la Ville pour structurer ces filières agricoles et que l’adjointe espère voir lancé en 2023. Quant aux importations de bananes et de chocolat, impossibles à produire dans le nord de la France, elles devront toutes être issues du commerce équitable, assure la mairie.

AFP – 30/05/2022 : Falsification de denrées alimentaires: Lactalis mis en examen

Libération – 03/06/2022 : Troubles alimentaires «Les confinements ont fait des ravages»Depuis la crise du Covid, la forte augmentation des cas d’anorexie mentale, de boulimie ou d’hyperphagie boulimique alarme les professionnels. Les listes d’attente s’allongent dans les centres spécialisés, laissant parfois les victimes sans possibilité de soins. ENQUÊTE

RESEAUX SOCIAUX

 

 

          

        

 

NUMALIM

NumAlim est lauréat du programme d’accompagnement des TPE/PME à la transformation numérique soutenu par Bpifrance et France Numérique. L’objectif est de sensibiliser 1500 TPE/PME du secteur aux enjeux de la qualité des données alimentaires.

Aujourd’hui, les fiches produits sont stratégiques pour présenter vos produits aux consommateurs mais 30 à 50% d’entre elles contiennent au moins une erreur d’où l’importance de structurer et maitriser vos données produits.

C’est dans ce contexte que NumAlim et l’ANIA s’engagent pour accompagner les TPE/PME via des séminaires de sensibilisation permettant la découverte de solutions pour gérer vos données de façon efficiente et fiable.

Vous êtes dirigeants de TPE / PME agroalimentaires, mais aussi responsables data, qualité, marketing, RSE, études… et vous êtes intéressés par cet accompagnement ? 

        Afficher l’image source

 

NUMALIM : Un programme d’accompagnement dédié aux TPE et PME de l’agroalimentaire (plateforme-numalim.fr)

PROGRAMME TV A VENIR 

 

Samedi 4 juin

Sur France5

– à 12h50 « Les bons produits des bords de route » Enquête sur le monde de ces vendeurs saisonniers.

Dimanche 5 juin

Sur France5

– à 16h30 « Cuisine portugaise : pastéis ou pastiches ? » Documentaire sur cette cuisine  qui aujourd’hui retrouve toute sa place jusque sur les meilleures tables françaises.

Mardi 7 juin

Sur France5

– à 21h00 «  Arnaques à l’italienne ». Enquête sur la cuisine italienne, bon marché, simple et très savoureuse, la préférée de la majorité des Français.

– à 21h50 « La feta : une tranche de Grèce ». Reportage sur ce formage qui se retrouve sur toutes les tables d’Athènes à Thessalonique, et bien au-delà.

 

AGENDA

 

 

ACTU PARTENAIRES ANIA

 

6 juillet Forces de vente Conférence Infos ici

Code promo : FDV15ANIA

4 octobre Stratégies commerciales Congrès Infos ici

 

ANIA

Enquête Nationale “ Innovation et compétitivité des entreprises agroalimentaire”L’ANIA réalise une enquête nationale et annuelle sur les thèmes de l’innovation et de la compétitivité des entreprises agroalimentaires. L’objectif principal : valoriser, défendre et promouvoir le secteur, améliorer l’image de la filière et vous proposer des services adaptés à vos besoins notamment en termes de financement de vos projets d’innovation.Traités de façon confidentielle, vos réponses vous permettront d’obtenir un rapport personnalisé de la situation de votre entreprise et un benchmark permettant des comparaisons avec des entreprises similaires (de même taille et secteur par exemple).Cette enquête vous prendra 10 minutes : pour y répondre cliquez sur ce lienSave the date – 7 juillet : Les Matinales ingrédients alimentaires 2022Indissociable de vos recettes, actuelles et futures, les ingrédients alimentaires interrogent pourtant, et font même parfois débat dans les médias. RV dédiés aux professionnels de l’alimentaire, la 3ème édition des Matinales des Ingrédients Alimentaires vise à répondre à ces questions pour vous permettre de mieux les connaître. Co-organisée par l’ANIA, FEDALIM, le SNIAA, le SYFAB et l’USIPA cette matinale aura pour thématique : Amidons, arômes, mélanges technologiques… Mieux les connaître pour restaurer la confiance du ConsommateurCet évènement se déroulera le jeudi 7 juillet de 10h à 12h30 (Accueil café dès 9h30) – CF invitation en pièce-jointe – Inscription gratuite mais obligatoire en cliquant ici

Aussi, et pour mieux comprendre la perception de leurs utilisateurs un Baromètre « Perception & attentes vis-à-vis des ingrédients de l’alimentaire » avait été lancé en 2018. Nous vous proposons aujourd’hui de contribuer à l’élaboration de sa seconde édition. Votre avis nous permettra de mesurer l’évolution des perceptions quant à l’image de ces ingrédients, la compréhension de leur usage et vos besoins spécifiques en matière d’information.  Vos retours sont très précieux !Cliquer ici pour participer  (Durée : 8 minutes)

 

ANIA – CR du comité de liaison avec le Gouvernement sur les négos commerciales du 2 juin 2022

Pour information le Ministre Bruno Le Maire était excusé pour ce comité mais représenté par la DGCCRF.

En introduction, le Ministre Marc Fesneau a rappelé le contexte très difficile de la Crise en Ukraine, de la grippe aviaire, et de la crise sanitaire en Chine, différents facteurs qui engendrent une inflation sans précédent.

Ce contexte remettant en cause en cause notre souveraineté alimentaire, l’enjeu est donc de conserver et rétablir notre capacité à produire aux niveaux agricole et industriel. Le ministre a rappelé son souhait que nous ne fassions pas venir les marchandises de l’étranger. Il a par ailleurs rappelé l’importance d’une distribution forte pour permettre les débouchés.

Nous constatons à date une contraction des marges tout au long de la chaîne alimentaire.

Il faut donc un cadre qui ne fragilise pas les agriculteurs, ni les autres maillons – c’est le cas de la loi EGAlim 2 mais aussi de la charte. Il faut que certaines hausses passent.

Ces renégociations ont des conséquences sur les citoyens et l’Etat prendra sa part pour amortir les hausses et protéger le pouvoir d’achat.

L’équation qui est devant nous est donc difficile : il faut protéger la filière et faire passer les hausses nécessaires tout en protégeant le pouvoir d’achat.

Nous constatons des comportements inappropriés : des demandes excessives de transparence et des renégociations volontairement retardées.

Prise de parole de la DGGCRF, Pierre Chambu

  • En ce qui concerne les contrôles, l’enquête menée sur les négociations 2022 continue avec les mêmes priorités et notamment la vérification de la bonne mise en œuvre des dispositions loi EGAlim 2.
  • Sur la question des pénalités logistiques qui est un point d’attention particulier de la DGCCRF, Monsieur Chambu a confirmé que seront publiées prochainement des lignes directrices (FAQ) pour préciser un certain nombre de d’interprétation.
  • Concernant le disposition dit « dérog conso/ étiquetage » : 2600 dérogations ont été accordées à date, des réunions bi-mensuelles continuent de se tenir.

FranceAgriMer : a fait un point de conjoncture et, sans surprise, la tendance continue à être haussière.

Prise de parole du Médiateur des relations commerciales agricoles :

Sur les médiations, la plupart des industriels ont fait le choix d’envoyer un nouveau tarif car les clauses de révision et de renégociation sont inopérantes voire absentes. Les propositions de tarifs ont été envoyées courant avril et mai.

La charte prévoyant 1 mois de négociation, on constate un retard dans la tenue de ce timing, il devrait y avoir à date plus de renégociations abouties. Constat que la pression commence à arriver du fait d’un retard de renégociations et des blocages.

Le médiateur a rappelé que son équipe est prête à absorber les demandes.

Sur les points d’inquiétudes :

  • Demandes excessives, voire extravagantes de certaines enseignes sur les coûts des industriels : il y a des demandes qui ne sont pas sérieuses et qui continuent.
  • Sur l’interprétation des dispositions sur la réversibilité des dispositifs de hausses : il faut des dispositions qui soient réversibles en cas de retournement des marchés mais les clauses qui exigent une annulation des renégociations et un retour au 1er mars en cas de retournement des marchés ne sont pas conformes à la charte.

Tour de table des distributeurs :

FCD :

  • Globalement les renégociations concernent la moitié des contrats – pour 90% se sont des renégociations totales des tarifs (et non une application des clauses).
  • Un certain nombre de renégociations ont abouti mais cela reste une minorité, une accélération aura lieu d’ici le 15 juin 2022.
  • 3 difficultés majeures à date :
  • Renégociations permanentes du fait des hausses en continu sur certains secteurs (volaille notamment).
  • Pour un même produit, il y a des demandes de hausses disparates par les industriels ce qui incite à demander de la transparence. Constat que plus l’entreprise est importante, plus elle a d’importantes marges, plus les demandes de hausses sont élevées.
  • On a des systèmes de chantage à la livraison et à la promotion.
  • Le résultat de tout ceci est une hausse des prix en rayons – il va y a voir presque 8% de hausse en rayon dans les semaines à venir – les enseignes essaient de limiter au maximum en rayon cette hausse mais cela se traduit par un risque sur le secteur. La baisse des volumes commence à devenir extrêmement inquiétante pour la GMS. Face à l’inflation et la contraction des volumes, cela va entraîner une baisse des marges des distributeurs.

Leclerc :

  • Sur la tendance de consommation, constat d’un rationnement des achats (baisse en volume et en valeur + croissance des MDD)  et d’une baisse des marges sur les MDD – ces mesures ne sont pas tenables sur le long terme, il y aura donc une accélération de l’inflation à venir.
  • Sur les certifications :  l’enseigne n’a pas encore pas toutes les certifications option 3.
  • Plus de la moitié du CA de l’enseigne est en renégociation (demandes en moyenne de 10%) – équipes mobilisées sur ce travail inédit et l’analyse des écarts en industriels sur un même produit.

Carrefour :

  • Les discussions sont en cours avec une accélération des demandes de hausses.
  • Difficultés inquiétantes sur les transports avec un risque de pénurie cet été.
  • Sur la transparence, elle s’explique par les demandes très disparates sur les mêmes catégories.

ITM :

  • 50% des demandes sont parvenues à date – constat d’écarts importants d’un fournisseur à l’autre.

SU :

  • Rien de nouveau – les demandes affluent encore.
  • Assez de transparence de la part de certains interlocuteurs. La transparence demandée par l’enseigne semble selon elle saine et en conformité avec la charte.

AMC :

  • Sur la MDD, les choses avancent bien ; sur la MN : phase de crispation mais restent confiants.
  • Sur les demandes tarifaires des industriels – constat de malentendus sur les indices qui sont sur un glissement annuel alors qu’il faudrait se baser sur les indices du début d’année.
  • Sur la transparence – vérification en interne s’il n’y a pas d’excès de la part des acheteurs.
  • Sur la réversibilité : souhait de la symétrie des clauses.

Auchan :

  • Des cas d’absence de transparence par des industriels qui auto-certifient leurs comptes (et non pas des CAC).
  • Souhait sur la réversibilité d’une symétrie des clauses.

Lidl :

  • Modèle particulier car 90% de MDD – permet de discuter des tarifs tous les jours ou plusieurs fois par mois. Le plus grand des défis est d’avoir de la marchandise, et cela nécessite de passer les hausses.
  • Sur les MN : nous demandons de la transparence de bon sens – quand les IAA donnent de la transparence, il n’y aucun souci pour faire passer ces hausses.

Cora :

  • Plus de 700 demandes à date ; 60% sont finalisées en premier prix et en MDD ; sur la MN, constat de soucis de transparence.

Aldi :

  • Principale problématique – assurer l’approvisionnement en magasins. Dès lors que la transparence est présente, les hausses passent.

Tour de table des industriels :

Jean-Philippe André est intervenu pour l’ANIA sur les points suivants :

  • En introduction, Jean-Philippe André a souhaité remercier le Ministre pour le maintien de ce comité de liaison, spécificité très française mais très importante, notamment pour nos PME mais aussi pour les nouveaux titres associés aux ministres qui contiennent la « souveraineté alimentaire » et la « souveraineté industrielle », défis de demain.
  • Sur les hausses des MPA et MPI, les hausses sont avérées, objectives, et il faut arrêter de perdre du temps à faire des faux procès sur la justification – il faut arrêter de se cacher derrière des demandes excessives pour faire retarder les négociations. Surtout que tout le monde a bien compris que les prix ne sont pas fixés par nos entreprises mais par le marché.
  • A date 90% des entreprises sont ou vont retourner en négociation. 50% des entreprises sont encore en cours de renégociation, et 12% sont confrontées à un refus d’entrer en renégociation par certaines enseignes et 14% n’ont pas de réponse du distributeur. A date, on a un % très faible d’entreprises qui ont terminé l’ensemble de leurs renégociations – rappelant la nécessité d’aller vite.
  • Sur la réversibilité = il faut appliquer l’esprit la charte, nous nous y engageons en cas de retournement des marchés.
  • Sur les approvisionnements et le risque de rupture : nous sommes dans un contexte tendu en termes d’approvisionnement sur les MPA/MPI. Sur les MPI, nous n’avons pas le choix d’accepter les prix. Il y a un réel déséquilibre opérationnel et juridique :
    • Les fournisseurs font face à des augmentations de MPA et de MPI, et dans l’esprit d’EGAlim 2, nous protégeons au maximum le coût des MPA.
    • Sur les MPI, quand le fournisseur d’énergie, de transport (indexé automatiquement) ou d’emballage augmente ses tarifs = nous avons une incapacité opérationnelle de les refuser : sinon c’est l’arrêt de production.

àDonc déséquilibre sur ce qui se passe au-dessous de nous – nous ne pouvons pas refuser la hausse de ces intrants et n’arrivons pas à les répercuter ensuite à l’aval = nous sommes pris en étau et obligés d’encaisser les hausses. Le fournisseur face à ces hausses a 4 possibilités :

1.    Soit il arrive à faire passer ces hausses aux distributeurs (visiblement pas le cas).

2.    Soit il arrête de produire car il n’a plus les moyens de s’approvisionner – d’acheter ses MPA et MPI = risque de rupture. Même chose sur les promotions, certaines entreprises n’ont d’autre choix que de couper ce poste qui n’est pas rentable pour elles.

3.    Soit il arrête de livrer certaines références car il est devenu plus cher de produire que de livrer = risque de rupture

4.    Soit il prend encore et encore sur ses marges = risque de mettre en péril la société

Collectivement, prenons conscience de ce risque de rupture.

  • Sur les pénalités, nous attendons beaucoup des lignes directrices car ce sujet dure trop – ce sujet est insupportable ; il représente 2 à 3% du résultat opérationnel de nos entreprises. Par ailleurs, Jean-Philippe André a suggéré que la transparence soit également faite sur le montant perçu par les enseignes sur les pénalités logistiques et si elles sont justifiées.
  • Dans un contexte d’inflation – nos entreprises sont conscientes du rôle qu’elles ont à jouer, elles prennent leur part de responsabilité (négocient actuellement les salaires mais sans visibilité sur les revalorisations des tarifs) – mais il faut faire passer les hausses nécessaires en rayon et donner à l’alimentation sa vraie valeur. Nous sommes favorables au chèque alimentaire pour aider nos concitoyens en situation de précarité.
  • Mais il faut sortir de cette impasse mortifère pour notre industrie et reconnaître la réalité économique. A date les chefs d’entreprise de la 1ère industrie de France sont très inquiets, voire anxieux pour l’avenir.

Les autres représentants des industriels ont abondé en ce sens.

La Coopération Agricole a alerté sur la situation qui devient périlleuse avec certaines entreprises aujourd’hui très inquiètes à maintenir leur activité.

L’ILEC a alerté sur le taux de service moyen très faible par rapport à d’habitude (en moyenne à 93% vs 98.5%) et sur la problématique de la disponibilité du transport. Par ailleurs, la hausse en rayon actuelle de 3,5% est finalement celle qui a été négociée au 1er mars – ce n’est pas l’impact de la crise Ukraine qui est répercutée en rayon.

Les fédérations représentatives des agriculteurs ont été particulièrement alarmistes dans leurs propos également.

Conclusion du Ministre :

  • Confirme le maintien du rythme hebdomadaire des réunions du comité de suivi tous les jeudis à 10h,
  • Sur la méthode, des échanges bilatéraux du ministre ont déjà eu lieu et vont continuer avec l’ensemble des parties prenantes (Jean-Philippe André et moi-même rencontrons le Ministre le 8 juin),
  • Le ministre a insisté sur le fait qu’il faille avoir collectivement conscience du moment grave et dur que l’on vit et qui nous attend dans les mois à venir et des impacts en termes de PA.
  • Concernant la transparence, c’est l’esprit même de la charte qui doit résider. Ce qui est en cause c’est la transparence excessive et les demandes disproportionnées qui ont pour conséquence de retarder et bloquer les négociations.
  • Le ministre a demandé au MRCA de prendre attache auprès des parties prenantes pour identifier les problématiques et les enseignes qui ne jouent pas le jeu
  • Sur la réversibilité : les positions n’étant pas identiques sur ce qu’on entend par réversibilité, le MRCA va se rapprocher des parties prenantes afin que tout le monde ait la même lecture de ce principe.
  • Il faut que les renégociations soient menées vite car il y a des risques de pérennité de certaines filières et entreprises. Quand la volatilité est grande, il faut aller vite.
  • Sur l’évolution des tendances de consommation : Le ministre a demandé une présentation sur l’évolution des volumes de vente mais aussi des CA et les marges des enseignes.
  • Difficultés d’approvisionnements sur la MPA mais aussi sur les intrants (et notamment les palettes) – il va être convenu d’un point d’étape.
  • Enfin concernant la souveraineté alimentaire : le Ministre a demandé à chacun des maillons de la chaîne de prendre ses responsabilités et la prise en considération des difficultés des uns et des autres : réfléchir en filière.

Nous restons mobilisés avec toute l’équipe.