Chlordécone aux Antilles : des pratiques efficaces existent pour réduire l’exposition alimentaire

L’Anses a mené une nouvelle expertise sur les risques liés à l’exposition de la population antillaise au chlordécone. Elle confirme que ces risques peuvent être fortement réduits en respectant l’ensemble des recommandations de consommation de certains aliments issus de circuits informels émises par l’Agence. De plus, pour éviter la contamination notamment des œufs autoproduits, l’Agence recommande de renforcer l’adhésion au programme des jardins familiaux, dit JAFA.

 

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Phtalates et autres plastifiants: Plan d’orientation de l’évaluation de l’EFSA

L’EFSA a publié aujourd’hui son protocole scientifique pour l’évaluation des dangers des substances plastifiantes utilisées dans les matériaux en contact avec les denrées alimentaires (FCM), définissant les principes de la manière dont les travaux seront menés.

Le protocole marque la dernière étape de nos travaux préparatoires visant à réévaluer les risques pour la santé des plastifiants utilisés dans différents types de MCF (par exemple, les plastiques, le caoutchouc et les encres) tout au long de la chaîne alimentaire (par exemple, les équipements de transformation des aliments et les emballages).

Ces plastifiants comprennent des phtalates, des substances structurellement similaires et des substances utilisées pour remplacer les phtalates dans les FCM.

Le protocole, qui a été finalisé à l’aide d’une consultation publique, détaille de manière transparente l’approche que nos scientifiques utiliseront pour récupérer et sélectionner des données ainsi que pour évaluer et intégrer les données probantes pour les évaluations des dangers.

Nos scientifiques utiliseront les résultats de ces évaluations des dangers dans leurs évaluations ultérieures des risques des substances qui ont été priorisées, en tenant compte des estimations actualisées de l’exposition (y compris l’exposition alimentaire, l’exposition globale et la contribution à l’exposition des MFC).

 

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Gaspillage alimentaire : la date de durabilité minimum mieux explicitée

Le décret n°2022-1440 du 17 novembre 2022 permet aux opérateurs de compléter la mention « à consommer de préférence avant le » pour mieux informer le consommateur que le produit reste consommable sans risque pour la santé au-delà de cette date.

Près de 10 millions de tonnes de nourriture consommable sont jetées chaque année en France, selon l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). L’article 35 de la loi Agec du 10 février 2020, relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, est venu introduire dans le code de la consommation une disposition qui prévoit que lorsqu’un produit alimentaire comporte une date de durabilité minimale (DDM), celle-ci peut être accompagnée d’une mention informant les consommateurs qu’il reste consommable après cette date.

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Produits biocides : proposition de critères pour la restriction de leur vente en libre-service

Insecticides, gels hydroalcooliques, appâts anti-rongeurs, désinfectants de surface, ces produits, appelés biocides, font partie de notre quotidien. Afin de réduire leur impact sur la santé humaine, animale et sur l’environnement, la loi dite EGALIM prévoit notamment l’interdiction de la vente en libre-service de certains produits aux particuliers. Dans ce contexte, l’Anses a été chargée de définir des critères afin de déterminer quelles catégories de produits biocides mériteraient une attention particulière et un accès limité. Ces produits resteraient toutefois accessibles à l’achat sous les conditions qui seront définies par les autorités.

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Antibiorésistance en santé animale : bilan 2022

À l’occasion de la semaine mondiale pour le bon usage des antibiotiques, l’Anses présente le bilan annuel du suivi des ventes de médicaments vétérinaires et celui du niveau de résistance des bactéries pathogènes chez les animaux. Elle fait également un point sur la surveillance de la résistance des bactéries pouvant contaminer l’être humain via les aliments d’origine animale, qu’elle mène dans le cadre de plans de surveillance harmonisés au niveau européen.

L’antibiorésistance est une problématique majeure à la fois pour la santé humaine et animale. Certaines bactéries résistantes peuvent se transmettre des animaux aux humains et inversement. Des bactéries porteuses de gènes de résistance aux antibiotiques sont également retrouvées dans l’environnement. La lutte contre l’antibiorésistance nécessite donc une approche globale.

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FAQ : Critères d’évaluation des risques liés aux plantes produites par mutagénèse dirigée, cisgénèse et intragénèse

Dans une déclaration publiée aujourd’hui, les scientifiques de l’EFSA ont proposé six critères pour l’évaluation des risques associés à des plantes produites à l’aide des techniques génomiques de mutagenèse dirigée, cisgenèse et intragenèse. La Commission européenne a sollicité cet avis scientifique pour étayer son initiative politique en cours sur les nouvelles techniques génomiques.

  1. La mutagénèse dirigée, la cisgénèse et l’intragénèse, c’est quoi ?

Ce sont des techniques de génie génétique, c’est-à-dire des processus qui modifient la structure génétique d’un organisme en modifiant, en supprimant ou en introduisant de l’ADN.

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Valeurs limites d’exposition professionnelle (VLEP) – Substances chimiques

Cette base de données recense l’ensemble des valeurs limites d’exposition professionnelle établies pour des agents chimiques (gaz, poussières, aérosols…).

L’INRS met à disposition l’ensemble des valeurs limites réglementaires (contraignantes ou indicatives) et non réglementaires établies pour des agents chimiques (gaz, poussières, aérosols…). Les valeurs limites d’exposition professionnelle (VLEP) sont exprimées sous forme de concentrations dans l’air d’une agent chimique, pour un temps d’exposition déterminé. En dessous de ces concentrations, le risque d’altération de la santé est considéré comme négligeable.

Pour chaque substance listée, les informations suivantes sont proposées :

  • désignation de la substance, numéro CAS,
  • VLEP sur 8h (en ppm ou en mg/m3),
  • VLEP court terme (VLEP CT en ppm ou en mg/m3),
  • renvoi à un tableau de maladie professionnelle ou à une fiche toxicologique de l’INRS,
  • année de mise à jour,
  • commentaires additionnels.

 

Cette base prend en compte les derniers textes parus (décret 2021-1849 du 28 décembre 2021, décret 2021-1763 du 23 décembre 2021 et arrêté du 9 décembre 2021).

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Pourquoi l’étiquetage de denrées alimentaires est-il obligatoire ?

Garantir la sécurité et l’information du consommateur sur le produit qu’il s’apprête à acheter, tel est le rôle principal d’une étiquette produit.

Pour les denrées alimentaires présentées à la vente, qu’elles soient préemballées ou non, l’étiquetage alimentaire est un outil efficace permettant de communiquer de manière directe des informations au consommateur telles que l’identité et le contenu du produit, la façon de le manipuler, de le préparer ou encore de le consommer et de fait de protéger la santé du consommateur.

Pour des raisons de sécurité sanitaire des aliments et de nutrition, avec l’augmentation du commerce international et de la fraude, cet étiquetage est de plus en plus encadré dans le secteur agroalimentaire par des règles très strictes dont l’objectif final est de proposer la création d’étiquettes alimentaires claires et fiables pour le consommateur, comme le stipule le règlement (UE) n°1169/2011 sur les règles d’étiquetage de denrées alimentaires.

A noter qu’à compter de la fin 2023, les vins devront, comme les autres produits alimentaires, indiquer leur composition et leur déclaration nutritionnelle. Concrètement cela pourrait se traduire de manière dématérialisée pour la liste des ingrédients. Concernant la déclaration nutritionnelle, celle-ci serait limitée à la valeur énergétique sur l’étiquetage, à condition d’être accessible en totalité de manière dématérialisée. Pour l’étiquetage, la filière semblerait s’orienter vers l’usage de QR codes imprimés sur les bouteilles.

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La DGCCRF recadre l’utilisation des allégations nutritionnelles et de santé

Dans sa dernière enquête, l’administration a relevé que 60 % des places de marché sur internet contreviennent à la réglementation dans le domaine des compléments alimentaires en utilisant des allégations frauduleuses.

« Nombre de professionnels méconnaissent encore la réglementation applicable aux allégations thérapeutiques, nutritionnelles ou de santé ». C’est le constat de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) dans sa dernière enquête de 2020 sur les marketplaces des compléments alimentaires. Sur 75 opérateurs contrôlés et 130 visites, 60 % ne sont pas en conformité avec la réglementation, en particulier sur les allégations qui doivent figurer sur une liste positive (règlement CE n° 1924/2006).

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Consultation publique sur les nitrosamines dans les aliments : explication du projet d’avis scientifique

Les nitrosamines (ou plus formellement les N-Nitrosamines) sont des composés chimiques qui peuvent se former dans les aliments suite à leur préparation ou leur transformation. Elles ont été identifiées dans plusieurs types de denrées alimentaires telles que des produits de charcuterie, du poisson transformé, du cacao, de la bière ou d’autres boissons alcoolisées. Les nitrosamines peuvent également se retrouver dans divers autres aliments tels que la viande cuite, les légumes transformés, les céréales, le lait et les produits laitiers ou encore les aliments fermentés, marinés au vinaigre ou épicés. Certaines nitrosamines sont génotoxiques (susceptibles d’endommager l’ADN) et cancérigènes (susceptibles de provoquer un cancer). Le projet d’avis scientifique de l’EFSA évalue les risques pour la santé publique liés à la présence de nitrosamines dans les aliments.

La professeure Bettina Grasl-Kraupp est la présidente du groupe de travail dédié du groupe scientifique de l’EFSA sur les contaminants de la chaîne alimentaire (CONTAM) qui a rédigé l’avis sur les nitrosamines, actuellement soumis à une consultation publique jusqu’au 22 novembre 2022.

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