Grippe aviaire : que dit l’avis de l’Anses et quelles conséquences pour les volailles ?

S’appuyant sur le nouvel avis de l’Anses, le ministère de l’Agriculture estime que la mise à l’abri des volailles reste une mesure « impérative ».

La mise à l’abri des volailles, associée aux autres mesures de biosécurité, constitue la mesure la plus protectrice pour le limiter le risque d’introduction du virus de l’influenza aviaire hautement pathogène en élevage par les oiseaux sauvages, rappelle l’Anses dans un avis qui vient d’être publié.

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Gestion des déchets : les données de 2020 traduisent l’impact de la crise sanitaire

Fin novembre, le ministère de la Transition écologique a publié le « Bilan 2020 de la production de déchets en France ». Publié tous les deux ans, il dresse en quatre pages un panorama de la production de déchets et de leurs traitements.

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Nanomatériaux dans l’alimentation : première application de la méthodologie d’évaluation des risques de l’Anses

Les méthodologies conventionnelles ne sont pas toujours pertinentes pour évaluer les risques potentiels pour la santé des consommateurs des nanomatériaux utilisés dans l’alimentation. L’Anses a donc proposé en 2021 une méthodologie d’évaluation des risques dite « nanospécifique », qu’elle vient de tester sur l’additif alimentaire E171, ou dioxyde de titane (TiO2), qui est le nanomatériau le plus étudié. Son usage dans l’alimentation est interdit en Europe depuis aout 2022. Cette application concrète de la méthodologie montre à la fois son bien-fondé et l’ampleur des données manquantes pour mener à bien une évaluation des risques adaptée aux nanomatériaux dans l’alimentation.

 

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Chlordécone aux Antilles : des pratiques efficaces existent pour réduire l’exposition alimentaire

L’Anses a mené une nouvelle expertise sur les risques liés à l’exposition de la population antillaise au chlordécone. Elle confirme que ces risques peuvent être fortement réduits en respectant l’ensemble des recommandations de consommation de certains aliments issus de circuits informels émises par l’Agence. De plus, pour éviter la contamination notamment des œufs autoproduits, l’Agence recommande de renforcer l’adhésion au programme des jardins familiaux, dit JAFA.

 

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Fraude : une nouvelle méthode de détection pour l’huile d’olive

Un groupe de chercheurs du département de chimie de l’université de Pise, a développé avec Andrea Serani de l’huilerie Salov une nouvelle méthode pour détecter les fraudes sur l’huile d’olive. Au cours des quatre années qu’ont duré les travaux, ils ont étudié le vieillissement et les traitements thermiques auxquels le produit peut être soumis. Leurs résultats viennent d’être publiés dans le Journal of Agricultural and Food Chemistry.

 

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Zoonoses et foyers de toxi-infection alimentaire en hausse, mais inférieurs aux niveaux pré-pandémie

Comme l’indique le dernier rapport annuel de l’UE sur les zoonoses «Une seule santé» publié par l’EFSA et l’ECDC, en 2021 les cas signalés de zoonoses et de foyers de toxi-infection alimentaire étaient globalement en hausse par rapport à l’année précédente mais leur nombre restent nettement inférieurs à ceux des années précédant la pandémie.

La baisse générale du nombre de cas signalés et de foyers épidémiques par rapport aux années précédant la pandémie est probablement liée aux mesures prises pour lutter contre le COVID-19, mesures toujours en place en 2021. On relève parmi les quelques exceptions à cette tendance la yersiniose et les foyers épidémiques alimentaires de listériose, dont le nombre de cas signalés excèdent les niveaux d’avant la pandémie.

La cause la plus fréquente des foyers épidémiques d’origine alimentaire était Salmonella, qui représentait 19,3 % (773) du total. Les foyers de toxi-infection alimentaire diffèrent  des cas de maladie globalement signalés car il s’agit d’événements dans lesquels au moins deux personnes contractent la même maladie à partir des mêmes aliments contaminés. Les sources les plus courantes de foyers épidémiques de salmonellose étaient les œufs, les ovoproduits et les « aliments mixtes », à savoir des repas composés de divers ingrédients.

 

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Phtalates et autres plastifiants: Plan d’orientation de l’évaluation de l’EFSA

L’EFSA a publié aujourd’hui son protocole scientifique pour l’évaluation des dangers des substances plastifiantes utilisées dans les matériaux en contact avec les denrées alimentaires (FCM), définissant les principes de la manière dont les travaux seront menés.

Le protocole marque la dernière étape de nos travaux préparatoires visant à réévaluer les risques pour la santé des plastifiants utilisés dans différents types de MCF (par exemple, les plastiques, le caoutchouc et les encres) tout au long de la chaîne alimentaire (par exemple, les équipements de transformation des aliments et les emballages).

Ces plastifiants comprennent des phtalates, des substances structurellement similaires et des substances utilisées pour remplacer les phtalates dans les FCM.

Le protocole, qui a été finalisé à l’aide d’une consultation publique, détaille de manière transparente l’approche que nos scientifiques utiliseront pour récupérer et sélectionner des données ainsi que pour évaluer et intégrer les données probantes pour les évaluations des dangers.

Nos scientifiques utiliseront les résultats de ces évaluations des dangers dans leurs évaluations ultérieures des risques des substances qui ont été priorisées, en tenant compte des estimations actualisées de l’exposition (y compris l’exposition alimentaire, l’exposition globale et la contribution à l’exposition des MFC).

 

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Multilinguisme et sécurité alimentaire — Les communications en ligne de l’EFSA sont désormais disponibles dans les 24 langues de l’UE

L’EFSA élargit sa diversité linguistique en proposant ses communications en ligne dans 14 autres langues européennes: Bulgare, croate, tchèque, danoise, estonienne, finnoise, hongroise, irlandaise, lettone, lituanienne, maltaise, roumaine, slovaque et slovène. Le site web de l’EFSA est désormais disponible dans les 24 langues officielles de l’Union européenne.

Cette nouvelle étape marque l’aboutissement d’un projet ambitieux visant à introduire progressivement le multilinguisme intégral de l’EU-24 dans les communications web de l’EFSA. Le projet a été conçu à l’origine en réponse à l’introduction du règlement européen sur la transparence, qui demande à l’EFSA d’être aussi accessible et inclusive que possible lorsqu’elle communique les risques alimentaires aux citoyens de l’UE.

Des progrès significatifs dans les technologies utilisées pour fournir des services de traduction tels que l’intelligence artificielle et la traduction neuronale automatisée ont permis à l’EFSA d’élargir la portée de ses processus de traduction. L’EFSA a décidé d’intégrer l’outil de traduction automatique eTranslation de la Commission européenne dans son site web afin de rendre son contenu numérique accessible à un plus grand nombre de citoyens et de parties prenantes européens.

 

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Les sulfites : un problème de sécurité pour les grands consommateurs, mais les données font défaut

Dans leur évaluation actualisée du dioxyde de soufre (E220) et des sulfites (E221-228), les experts de l’EFSA ont conclu que l’ingestion de sulfites par voie alimentaire pouvait poser un problème de sécurité pour les grands consommateurs d’aliments contenant ces additifs. En raison de lacunes dans les données disponibles sur la toxicité, l’ampleur de certains effets nocifs sur la santé n’a cependant pas pu être confirmée.

Les sulfites sont présents à l’état naturel dans notre organisme ainsi que dans des aliments tels que les pommes, le riz, les oignons et les choux, ou encore dans des boissons telles que le vin.

Les sulfites sont ajoutés comme conservateurs et antioxydants (par exemple, pour empêcher le brunissement) à toute une série de denrées alimentaires, notamment des fruits et légumes secs, des produits à base de pommes de terre, la bière et les boissons maltées, le vin et les jus de fruits. Ils peuvent également être utilisés pour arrêter la fermentation pendant le processus de vinification.

 

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Programme National pour l’Alimentation : ouverture de l’appel à projets 2022-2023

Dans le cadre du PNA, un appel à projets national est lancé chaque année depuis 2014 à l’initiative du ministère en charge de l’alimentation pour développer des projets fédérateurs, démultipliables ou exemplaires s’inscrivant dans les objectifs du PNA.

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