Pesticides dans le sésame : un risque à intégrer d’urgence

Une vague inédite de rappels a été provoquée par la présence à des teneurs supérieures à la réglementation d’oxyde d’éthylène dans des graines de sésame. Ce qui implique de revoir les plans de contrôle. Le point à date.

Depuis le mois de septembre, plus de 150 produits alimentaires contenant des graines de sésame en provenance d’Inde ont été rappelés dans l’Hexagone. En cause, la mise en évidence de la présence d’oxyde d’éthylène à des teneurs mille fois supérieures à la réglementation européenne (CE 396/2005). Ce pesticide, utilisé pour éviter le développement de moisissures lors du stockage, est classé cancérogène, mutagène et toxique pour la reproduction. « Depuis le signalement de cette non-conformité par les autorités belges, il y a aujourd’hui entre cinq et dix alertes par jour sur le réseau RASFF (Rapid Alert System for food and feed) », observe Jérôme Ginet, responsable de l’unité contaminants d’Eurofins. Cette vague de rappels concerne un large panel de produits, allant du mélange de graines, aux biscuits (Nutrition & Santé, Bonne Maman, St Michel, etc.), en passant par les produits de boulangerie-pâtisserie (Bridor, Picard, Neuhauser, etc.) et du petit-déjeuner (barres céréalières et granola) jusqu’aux gâteaux apéritifs.

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