Santé et sécurité au travail : OuiLive sensibilise les collaborateurs Savencia dans 26 pays

Dans le cadre de la semaine mondiale de la sécurité et de la santé au travail, le groupe Savencia a organisé, avec la start-up OuiLive, un challenge collaboratif et ludique pour sensibilité les équipes.

La start-up OuiLive, spécialiste de l’engagement des collaborateurs par le jeu, a annoncé mi-octobre 2022 qu’elle a accompagné Savencia pour mobiliser ses équipes sur la thématique de la qualité de vie au travail. Dans le cadre de la 9e semaine mondiale de la sécurité et de la santé au travail, le groupe a ainsi pu proposer à ses collaborateurs de participer à un challenge connecté sur l’application mobile OuiLive.

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Analyse des accidents du travail

Lorsqu’un accident du travail (AT) survient, il est nécessaire d’en identifier les causes et de mettre en place des actions correctives pour éviter qu’il ne se reproduise. L’analyse des accidents du travail est formalisée selon une méthodologie définie au préalable et comporte 7 grandes étapes.

L’analyse des accidents du travail est une étape cruciale de la démarche de prévention, bien qu’elle ait lieu a posteriori. Analyser un accident du travail c’est identifier les causes de sa survenue et agir en conséquence pour éviter son renouvellement par la mise en œuvre d’actions correctives adaptées. Cela permet également d’améliorer le fonctionnement de l’entreprise grâce à une meilleure compréhension des dysfonctionnements et du travail réel.

Analyser les accidents fait partie des missions du comité social et économique (CSE). Les modalités de réalisation de ces analyses doivent être déterminées en amont, par exemple dans le règlement intérieur du CSE (voir Brochure ED 6340).

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Encéphalite à tiques : remonter à l’origine des cas de transmission via le fromage

Des cas de contaminations humaines par le virus de l’encéphalite à tiques via l’alimentation ont été observés pour la première fois en France en 2020. Plusieurs laboratoires de l’Anses se sont mobilisés afin d’en comprendre les circonstances, d’améliorer la détection du virus dans les produits au lait cru et de prévenir ainsi les risques de contamination similaires. Les premiers résultats de leurs travaux sont parus récemment.

Au printemps 2020, 43 personnes habitant l’Ain ont souffert de méningites, de méningo-encéphalites ou de symptômes grippaux causés par une contamination par le virus de l’encéphalite à tiques (TBEV). Elles avaient toutes consommé du fromage de chèvre au lait cru.

Il s’agissait de la première infection par voie alimentaire connue en France, le TBEV se transmettant généralement par piqûres de tiques. « En avril 2020, le premier confinement a favorisé la consommation de produits locaux, rappelle Gaëlle Gonzalez, chargée de projet à l’unité de virologie du laboratoire de santé animale de l’Anses. Le fait que les cas soient groupés a facilité l’identification de l’origine de la contamination. ».

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De nouveaux projets européens en perspective, pour mieux protéger la santé animale et humaine

L’Anses participe à cinq nouveaux projets sélectionnés par le programme de recherche européen Horizon Europe. Certains ont commencé au premier semestre 2022, d’autres cet automne.

Le partenariat Parc

Le partenariat Parc (Partnership for the Assessment of Risks from Chemicals) est coordonné par l’Anses. Il a débuté le 1er mai 2022 et fédère 200 partenaires de 28 pays européens. D’une durée de sept ans, il vise à faire progresser la recherche, partager les connaissances et améliorer les compétences en évaluation des risques liés aux substances chimiques.

Le projet Spidvac

Le projet Spidvac (Improved control of priority animal diseases: Novel vaccines and companion diagnostic tests for African horse sickness, peste des petits ruminants and foot-and-mouth disease) est mené par l’institut allemand Friedrich Loeffler et co-coordonné par l’Anses. Il a débuté le 1er juillet 2022 pour trois ans et demi. Son objectif est de créer et d’améliorer des vaccins contre trois maladies animales qui risquent d’arriver prochainement en Europe et représentent une menace importante pour les élevages. Il s’agit de la peste équine, qui affecte les chevaux, de la fièvre aphteuse, qui touche les ruminants et de la peste des petits ruminants, qui contamine les moutons et les chèvres. Le projet réunit 13 partenaires.

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Harmoniser les données pour mieux connaître l’exposition réelle des européens aux substances chimiques

Le projet européen HBM4EU est la première initiative européenne de grande envergure visant à harmoniser les mesures d’exposition des citoyens aux substances chimiques et à évaluer les conséquences de cette exposition sur leur santé. Ayant débuté le 1er janvier 2017, il s’est achevé avec une réunion de clôture fin juin 2022. Retour sur les contributions de l’Anses, qui ont notamment permis de prioriser les substances à étudier et définir des valeurs repères associées aux risques sanitaires pour plusieurs substances.

Le projet « European Human Biomonitoring Initiative (HBM4EU) », ou « Initiative européenne de biosurveillance humaine » en français, a réuni plus de 100 institutions de 28 pays européens. L’Anses a participé à plusieurs volets de ce projet qui était cordonné par l’Agence allemande de l’environnement UBA et cofinancé par le programme européen « Horizon 2020 », et par les partenaires du projet. HBM4EU s’est intéressé aux études de biomonitoring (ou biosurveillance) humaine, c’est-à-dire aux concentrations en substances chimiques internes, retrouvées dans le sang, les urines ou les cheveux. « Les concentrations internes permettent de mieux connaître l’exposition réelle aux substances, car elles prennent en compte toutes les sources d’exposition, par l’air, l’alimentation, l’eau, le contact cutané, etc. » explique Farida Lamkarkach, cheffe de projet à l’unité Évaluation des valeurs de référence et des risques liés aux substances chimiques de la direction de l’évaluation des risques à l’Anses.

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Grippe aviaire : un nombre sans précédent de cas cet été en Europe

Un nombre sans précédent de détections du virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) ont été signalées chez des oiseaux sauvages et domestiques de juin à septembre en Europe, selon le dernier bilan compilé par l’EFSA, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies et le laboratoire de référence de l’UE. Au cours des années précédentes, aucun ou seuls quelques cas avaient été détectés durant la période estivale. L’ensemble de la saison 2021-2022 d’IAHP a donc généré l’épidémie la plus importante observée à ce jour en Europe.

Entre le 11 juin et le 9 septembre 2022, 788 détections de virus de l’IAHP ont été signalées dans 16 pays de l’UE/EEE et au Royaume-Uni, dont 56 chez des volailles et respectivement 22 et 710 chez des oiseaux captifs et sauvages. La persistance inhabituelle du virus chez les oiseaux sauvages s’est poursuivie pendant tout l’été et a été observée dans 15 pays européens. Le virus a atteint des colonies de reproduction d’oiseaux de mer sur la côte nord de l’Atlantique, provoquant une mortalité massive, en particulier en Allemagne, en France, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni.

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Cancers des ovaires et du larynx en lien avec l’exposition à l’amiante : vers une meilleure reconnaissance

le risque de survenue des cancers du larynx et des ovaires et l’exposition professionnelle à l’amiante. L’ensemble des éléments scientifiques de cette expertise apportent des éléments en faveur de la création de tableaux de maladie professionnelle dans les régimes agricole et général. Ceux-ci faciliteraient la reconnaissance et la prise en charge de ces deux maladies. Cette reconnaissance apparaît d’autant plus importante que les patients, comme les médecins, ne font souvent pas le lien entre la survenue de ces cancers et l’exposition à l’amiante.

Les cancers broncho-pulmonaires et de la plèvre (mésothéliome) sont actuellement les seuls cancers faisant l’objet d’un tableau de maladies professionnelles en lien avec l’exposition à l’amiante. Ils ne sont cependant pas les seuls cancers pouvant être provoqués par ces fibres : depuis 2012, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) considère que le lien causal entre les cancers des ovaires et du larynx et l’exposition à l’amiante est avéré.

L’Anses a été saisie pour apporter aux pouvoirs publics les éléments scientifiques permettant d’envisager la création de tableaux de maladies professionnelles pour ces deux cancers.

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Prévention : risques professionnels, atteintes à la santé, inégalités sociales de santé

Cinq rapports d’études pour mieux comprendre les pratiques de prévention face aux risques professionnels et les inégalités sociales de santé.

Hausse de l’intensité du travail, renforcement des normes et des procédures, baisse de l’autonomie, stabilisation de l’exposition aux contraintes et risques physiques, amélioration de la coopération et du sentiment de reconnaissance, stabilisation des tensions, recul de la violence morale… Ces évolutions s’inscrivent dans un contexte de débat social toujours vif sur les atteintes à la santé liées au travail, alors que la prévention s’affirme comme une priorité de l’action des partenaires sociaux et des pouvoirs publics. De plus, la compréhension des chaines causales complexes qui relient déterminants et état de santé ainsi que le développement d’interventions visant à modifier ces déterminants est un enjeu majeur de recherche et de santé publique.

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Robotique collaborative : enjeux de santé et de sécurité au travail

La prévention des troubles musculosquelettiques (TMS) est un enjeu majeur en santé au travail. Certaines entreprises s’orientent vers « la robotique collaborative » pour réduire les facteurs de risque biomécaniques. Cet article présente les enjeux, définitions et contexte normatif de la robotique collaborative et interroge son impact en prévention. Ainsi, il montre la complexité des nouvelles formes de travail induites et la nécessité de la prise en compte de celle-ci pour un meilleur déploiement en situation réelle. Les industriels sont ainsi amenés à réfléchir sur leur besoin de mise en place d’une situation de travail impliquant la robotique collaborative, mais également sur les limites de ces technologies. Cet article pose également des prémices de discussion pour lesquelles la recherche doit investir.

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Variole du singe : quel risque de transmission par l’alimentation ?

Une augmentation du nombre de personnes infectées par le virus Monkeypox responsable de la “variole du singe” a récemment été enregistrée, en France comme ailleurs, principalement en Europe. Ce virus peut être transmis par contact direct avec une personne malade, ainsi que par les gouttelettes respiratoires. L’Anses a été saisie en urgence afin d’évaluer également le risque de transmission de ce virus par les aliments.

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