Chaque année, les infections d’origine alimentaire touchent 600 millions de personnes et causent 420 000 décès, selon l’OMS. Les industriels de l’agroalimentaire sont confrontés au durcissement des réglementations et au risque de scandale sanitaire. Or, dans leurs usines, « les méthodes traditionnelles de contrôle fondées sur l’échantillonnage ne suffisent pas pour garantir la sécurité microbiologique d’un produit alimentaire transformé, car la présence de micro-organismes pathogènes est souvent sporadique et la probabilité de les détecter est très faible« , estime Karim-Franck Khinouche. Afin de les aider à maîtriser ces risques tout en réduisant leurs coûts d’analyse, cet ingénieur a fondé en 2012 Novolyze. La start-up développe des kits de germes modèles prêts à l’emploi à partir de micro-organismes non pathogènes imitant la résistance d’une bactérie pathogène cible (salmonelle, listeria…), permettant de vérifier la sécurité d’un aliment lors des procédés de décontamination tels que la stérilisation, la cuisson…

Source : Usine Nouvelle