Les parlementaires de la commission d’enquête sur l’alimentation industrielle souhaitent limiter l’impact de la « malbouffe » sur l’alimentation des Français. Les propositions vont tout azimuth: interdiction de centaines d’additifs, instauration de teneurs limites en sucre, sel et gras… ce qui augurerait un travail titanesque de reformulation pour l’agroalimentaire.

Le 26 septembre, les députés ont adopté le rapport de la commission d’enquête sur l’alimentation industrielle . Pour la rapporteure Michèle Crouzet (La République En Marche), il n’y a pas de doute, « la surconsommation d’aliments industriels n’est pas sans conséquence : il est avéré qu’elle favorise le développement de maladies chroniques telles que l’obésité, le diabète ou encore les maladies cardio-vasculaires ». Les parlementaires se sont notamment penchés sur les produits trop salés, sucrés ou gras, les additifs… Au programme, limiter l’impact de la « malbouffe ». Au prix d’un grand amalgame: pour les députés, les aliments industriels sont forcément mauvais pour la santé. De plus les recommandations, qui partent d’une bonne intention, ne semblent pas réalisables aux délais proposés. Surtout si elles doivent être travaillées simultanément.

Source : www.processalimentaire.com