Les horaires de travail dits « atypiques » portent de plus en plus mal leur nom. En France, plus de quatre salariés sur dix, soit 10,4 millions de personnes, n’ont pas un planning standard de jour, du lundi au vendredi. Et 44 % des travailleurs sont, au cours d’un mois, soumis à au moins un horaire atypique, surtout le samedi, avec 35 % des salariés mobilisés. Tels sont quelques-uns des constats de l’étude « Le travail en horaires atypiques : quels salariés pour quelle organisation du temps de travail ? », publiée le 28 juin par la direction de l’Animation de la recherche, des Etudes et des Statistiques (Dares) du ministère du Travail.

Source : Santé et Travail