Comme chaque année, Europol et Interpol ont livré les résultats de l’opération Opson, destinée à lutter contre la contrefaçon. La septième édition a permis de démanteler une cinquantaine de réseaux impliqués dans la production de denrées alimentaires et de boissons falsifiées, dont des pratiques frauduleuses dans l’industrie du thon.

Cette opération s’est déroulée en lien étroit avec le réseau européen Food Fraud, coordonné par la Commission européenne. L’affaire, qui remonte à 2016, a commencé par la vente de thon frais alors qu’il était destiné à être commercialisé en conserve. Comme le rappelle la Commission européenne dans le rapport du réseau Food Fraud : « seuls les thons pêchés par des bateaux ayant la capacité de les conserver à -18°C et de maintenir cette température jusqu’à destination peuvent être vendus au rayon frais. Le thon conservé en saumure (-9°C) est réservé aux conserves ». Une autre pratique illégale a été mise en évidence avec l’ajout d’additifs légaux (extraits de légumes, sels) et illégaux (monoxyde de carbone). Ils ont été utilisés pour changer la couleur du poisson, mais avec un risque de développement de réactions à l’histamine pour les consommateurs.

Source : Process Alimentaire