A chaque crise médiatico-sanitaire, son lot d’évolutions en matière de sécurité des aliments. Qu’elles soient d’ordre volontaires (bonnes pratiques, référentiels,…) ou obligatoires (législatives, réglementaires,…). L’affaire Lactalis ne dérogera pas à la règle. Rappelons que la contamination par Salmonella Agona de laits infantiles du géant laitier a provoqué 38 cas de salmonelloses chez des nouveaux-nés en France et suscité un véritable feuilleton fin 2017.

Sur le plan judiciaire, l’enquête n’est pas encore finalisée. Mais sur le plan politique, les parlementaires sont à pied d’œuvre. Une commission d’enquête de l’Assemblée Nationale est en cours. Tandis que le Sénat vient de publier ses propositions afin d’éviter que les dysfonctionnements observés ne se répètent. Ces orientations émanent de l’audition de représentants de l’ensemble de la chaîne de production, des producteurs aux consommateurs, soit 28 personnes au cours de six réunions qui se sont tenues du 23 janvier au 21 février, dont la direction de Lactalis.

Source : Process Alimentaire